725EME JOUR DEPUIS LE 24 FEVRIER 2022
103EME SEMAINE DEPUIS LE 24 FEVRIER 2022
Dessin stylo bille-722-menaces-mcs-2024....et...Dessin encre/terre ferrugineuse-Ukraine-722 Semaine51-mcs-2024
721EME JOUR...16 FEVRIER 2024...INFOS D'ENFER
FRANCE-INFO NON STOP
16 FEVRIER 2024...QUE DE NOUVELLES!!!
COLERE, HARGNE....MAIS PAS QUE....!!!!!
BIENTOT A L'AFFICHE
102EME SEMAINE DEPUIS LE 24 FEVRIER 2022
101EME SEMAINE DEPUIS LE 24 FEVRIER 2024
100EME SEMAINE DEPUIS LE 24 FEVRIER 2022
100 SEMAINES
701 JOURS
1 AN ET 48 SEMAINES
HORREUR....TROP...BEAUCOUP TROP...STOP... ...
99EME SEMAINE DEPUIS LE 24 FEVRIER 2022
CORRESPONDANCES ENTRE OEUVRES D'ART ET DESSINS PERSO
Quels que soient les évènements, les éléments se rencontrent, les émotions se déploient, des modes d'expression en résultent.
Le style graphique de Victor Hugo peut correspondre ici aux sensations ressenties depuis le 24 février 2022.
Les travailleurs de la mer / Victor Hugo / encre /1866 / Bibliothèque nationale de France / notice_id_smu 132100030 /
analyse des dessins de Victor Hugo...source BnF "Planète-œil"
Les dessins de Victor Hugo
Dans l’ombre de l’homme public, à la fois poète, dramaturge et romancier, se cache la figure nocturne de l’artiste graphique. Dès l’enfance, les carnets d’Hugo révèlent un goût à laisser courir sa plume selon les caprices du hasard ou de l’inconscient. Mais c’est surtout lors de ses voyages avec Juliette Drouet, illustrés de nombreuses compositions à la mine de plomb, que se développe sa veine picturale. Dans les années 1840, la révélation du Rhin puis la mort tragique de sa fille Léopoldine accentuent en lui le goût du fantastique et des ténèbres. Très pris par ses activités politiques, il délaisse quelque peu l’écriture pour dessiner sans relâche un univers à la mesure de son imagination : vues de châteaux surnaturels ou fantomatiques, de forêts angoissantes, d’aspects insolites de Paris ou de mystérieux végétaux. L’exil, tout en renouvelant son inspiration, suscite des expériences propres à traduire sa fièvre de création : fusain, gouache, sépia, aquarelle, mais aussi pochoirs, découpages, cartons… L’œuvre graphique d’Hugo est un univers de contrastes où tout semble déconstruit et reconstruit sous l’effet d’une imagination libérée des contraintes de l’écriture. Si pour le poète, les voyelles portent les couleurs de l’arc-en-ciel, son langage graphique révèle un chaos traversant toutes les nuances du noir et du blanc. Orages, tempêtes, paysages tourmentés, brumes des cimes,"burg" fantastique, où le plus petit, soumis aux « grossissements de la rêverie » peut devenir gigantesque : les « choses vues » deviennent visions, mirages où seul le caprice de l’imaginaire préside au destin de l’image. La réalité n’existe que dans les mouvements de la « désagrégation » et des « nuées » : « ceci flotte et se décompose, ceci est stable et incohérent. Un reste d’angoisse est dans la création ». L’activité graphique ouvre la voie à cette angoisse échappée de la conscience car « on ne peut rien saisir, on a sur soi on ne sait quelle évidence noire ». Si Hugo « jette l’encre au hasard sur le papier », c’est peut-être pour juguler cette part de pulsionnel et d’incontrôlable de son processus de création et pour mieux approcher l’invisible, situé dans les champs infinis de l’ombre et de la lumière. Cette part méconnue de son œuvre, qualifiée par son auteur d’« espèces d’essais faits par moi, à des heures de rêverie presque inconsciente, avec ce qui restait d’encre dans ma plume », rend compte d’une sensibilité qui « n’oublie jamais qu’en ce monde toute figure, belle ou difforme, est suivie d’un spectre noir comme d’un page ténébreux » (Théophile Gautier).
JANVIER 2024...TOUJOURS D'ACTUALITE... DES MOTS cachés REPRIS DANS DES TRAVAUX ANTERIEURS
des MOTS CARRES... des MOTS CACHES
accrochés chez HEMERA à Toulouse oct-nov 2022
DES MOTS CARRES-mcs-sept 2022 toujours d'actualité